Peut-être Nadia est un spectacle qui aborde plusieurs sujets : la politique, le sport comme marqueur social, le corps et sa performance, la place des femmes dans le sport et surtout ce que représente les légendes du sport dans l’esprit collectif.
On peut s’interroger de diverses manières : quelles influences cette activité du sport a-t-elle sur la société? Quel bénéfice l’être humain obtient-il d’un exercice physique, parfois violent ou dangereux pour sa santé ? Quelles sont les limites de la passion ? Un sportif passionné est-il un danger pour lui ou pour les autres ? N’est-ce pas la nature même du sport ? Quel rôle joue le spectacle dans l’organisation sociale ? Quels types de performances physiques sont dignes d’être montrés en spectacle ? Lesquelles doivent être cachés ? Telles sont des questions que l’on peut se poser à l’issue du spectacle et au travers de la légende de Nadia Comaneci.
Sports de masse, sport d’élite, facilité d’accès à un grand choix de spectacles de qualité, création d’emplois, etc, le sport peut aussi être employé pour essayer d’enseigner des notions telles que la persévérance, la maîtrise de soi, le respect de l’adversaire, la tolérance ou le désintéressement.
Il peut être critiqué quand il s’agit du culte de la soumission, culte de la productivité, culte du rendement, culte de la performance, culte de la compétition, culte de la hiérarchie, culte du spectacle, développement de l’agressivité et de la violence, culte du patriarcat, culte du virilisme, disparition de l’altérité, appareil stratégique capitaliste
Tout au long de l’Histoire, le sport a été couramment utilisé par les gouvernements afin de promouvoir leurs valeurs. Des exploits sportifs peuvent être utilisés à des fins de propagande pour fortifier l’identité nationale ou montrer la supériorité d’un système ou comme composante fondamentale de certaines idéologies.
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